Suzana Bartal
pianiste, boursière du CNLB en 2008-2009
« Devenir boursière du CNLB a été pour moi un grand honneur. Cette aide m’a offert la possibilité de vivre ma deuxième année d’études au CNSMDP beaucoup plus sereinement. Arrivée en France peu de temps avant depuis l’étranger, je ne repondais pas aux critères d’obtention de bourse du Conservatoire. Je devais donc, parallèlement à mes études, travailler pour gagner ma vie. Je suis très reconnaissante au CNLB d’avoir été à mes côtés dans cette période cruciale de ma formation en tant qu’artiste et de m’avoir ainsi permis de consacrer ce temps précieux à mes études pour devenir la concertiste que je suis aujourd’hui. »
Karol Beffa
compositeur, boursier du CNLB en 2002-2003
« Plus encore que pour un jeune interprète, réussir à percer, pour un jeune compositeur, est une question cruciale. Je ne serai jamais assez reconnaissant au CNLB de m’avoir soutenu à l’orée de ma carrière de musicien. A un âge où l’on est volontiers assailli par les interrogations et par les doutes, j’ai pu bénéficier d’une bourse du CNLB : ce témoignage de confiance m’a été extrêmement précieux. »
Dana Ciocarlie
pianiste, boursière du CNLB en 1994-1995
« J’ai eu l’honneur et la chance d’être bénéficiaire de la bourse d’études Nadia et Lili Boulanger durant mes études en cycle de perfectionnement du CNSMD dans la classe de Dominique Merlet. Par le parcours de mon professeur et par mon école pianistique d’origine, l’école roumaine, je me ressens fortement ancrée dans la filiation de Nadia Boulanger qui a été professeur de Dinu Lipatti. La bourse m’a donc beaucoup touchée ; elle est arrivée dans une période difficile de ma vie et elle m’a aidée à préparer concours internationaux et enregistrements. Par la suite j’ai eu plusieurs fois le bonheur de jouer en concert des œuvres de Nadia et de Lili Boulanger. »
Violeta Cruz
compositrice, boursière du CNLB en 2011-2012
« En tant que jeune étudiante étrangère, je devais travailler en parallèle à mes études, même si mon cursus de Composition au Conservatoire de Paris était très chargé. Grâce au soutien du CNLB j’ai pu poursuivre mes études de Composition dans les meilleures conditions. »
Bruno Mantovani
compositeur, boursier du CNLB en 1999-2000
« Plus encore que pour un interprète, la transition entre la fin des études et le début de carrière est un moment délicat pour un compositeur. En effet, un créateur ne se produit sur scène que par l’intermédiaire des autres et il existe peu de lieux où il peut rencontrer ceux qui diffuseront plus tard sa musique. Outre le fait que l’on y apprend l’utilisation des nouvelles technologies, le Cursus de l’Ircam est précisément un de ces endroits où il est possible de faire connaître son travail. Il est devenu un passage obligé pour tout jeune compositeur. Sans l’aide du CNLB, je n’aurais pu me consacrer à plein temps à cette formation qui fut déterminante dans mon parcours. »
Tedi Papavrami
violoniste, boursier du CNLB en 1989-1990
« La bourse d’études du CNLB dont j’ai eu la chance de bénéficier dans mes jeunes années fut tout à fait providentielle dans mon parcours. J’avais 18 ans et en raison de débuts précoces mes études officielles étaient depuis un moment derrière moi. Conscient néanmoins d’avoir beaucoup à apprendre et à parfaire, je lui dois de m’avoir permis de ne pas plonger trop brusquement dans le monde professionnel par pure nécessité et de choisir mes projets musicaux dans cette période délicate de construction. »
Philippe Villafranca
violoniste, boursier du CNLB en 2002-2003
« Au-delà du grand honneur d’avoir été choisi par un jury composé d’éminentes personnalités du monde musical, la bourse Nadia et Lili Boulanger m’a permis de poursuivre des études en musique de chambre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Âgé de seulement 19 ans, j’avais terminé le 3e cycle du CNSM de Lyon, mais j’avais encore profondément besoin de me perfectionner auprès de grands maîtres et de multiplier les rencontres musicales avant de pouvoir me lancer dans la vie musicale professionnelle. »